Aaaaaaaaah, le charme des guerres napoléoniennes et leur cortège de morts et de blessés!
Durant notre visite de la Belgique, nous sommes passés par le site de la Butte du Lion à Waterloo, enfin à Braine-l’Alleud pour être précis (merci Xavier!). Ce tertre artificiel de 41 mètres de haut avec une statue colossale d’un Lion belgique est là pour éterniser l’impériale branlée napoléonienne. Fallait bien ça!
Au programme: visite du musée vachement bien foutu et point de vue imprenable après l’ascension des 227 marches que je n’ai pas photographié… la quiche!🙄 Le manque de lucidité dû au manque d’oxygène quarante mètres plus haut sûrement!
En redescendant, on aperçoit deux types bizarrement habillés pour notre époque, avec tout un équipement du même acabit. P’taaaaaaaaain! Une reconstitution historique modeste, certes, mais quand même. Et c’est sous un crachin que les deux gars nous expliquent la chirurgie sur ce genre de champ de bataille. Cela se résumait dans la plupart des cas à l’amputation pour éviter la gangrène.
Et là, ça ne rigole plus. En 3 minutes pour les chirurgiens les plus rapides, le bras tombe. D’abord, on sectionne la barbaque au niveau du poignet, puis on remonte jusqu’à l’épaule, puis avec un rétracteur on repousse toutes ces chairs le plus loin possible en raclant l’os. Ensuite, on coupe l’os. Puis, on recoud les chairs repoussées précédemment. Le tout, sans anesthésie. Le fun, l’extase… Et surtout pas d’alcool qui liquéfie le sang.
Après ça, un p’tit coup de canon et ça repart.